Si nous, architectes, sommes tous victimes du dumping, c’est bien parce que ceux qui devraient investir cherchent à nous payer aussi peu que possible. L’architecture serait-elle considérée, malgré cela, comme un investissement d’avenir ? Notre situation précaire montre à l’évidence que 95% de la population, y compris des élus et autres décideurs, est plutôt convaincue du contraire. Est-il possible de les faire changer d’une idée ancrée depuis tant de crises ? Est-on vraiment sorti de la période où nous étions systématiquement accusés d’être coupables des grands ensembles, d’être les rejetons des instigateurs de ces mauvaises interprétations des dogmes de la modernité ?
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